Octobre 2025
Ces deux dernières années, nous n'avions pratiquement pas pu aller nous immerger en forêt pendant cette période magique. Nous nous sommes un peu rattrapés cette année, et avons fait notre cure de brouillard, d'humidité, de vent et de froid (encore que pour le froid, il était plutôt bienveillant cette année). C'est une sensation envoûtante de se blottir dans une forêt et de s'abandonner à la contemplation, à sentir l'arbre contre lequel on est adossé osciller et vibrer sous le vent, à se tenir à l'affut de tout, du moindre craquement, de la moindre odeur. Parfois, rarement, une bête apparaît, le plus souvent si discrètement qu'on ne l'entend pas. Elle reste plus ou moins longtemps et nous plonge pour quelques instants dans ce que vivaient nos lointains ancêtres.
Nous aimons aussi nous poster sur un endroit dégagé, et muni de jumelles, observer les animaux sur le versant d'en face, très loin. Pas de photos dans ces conditions, mais on a alors la certitude de ne rien perturber, et on peut voir les animaux vaquer à leurs occupations sans pression humaine. On ne peut s'empêcher de tenter d'interpréter leur comportement, mais on réalise alors à quel point on est incapable de se mettre dans leur peau.
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Un copain stoïque face au brouillard |
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Aux aguets |
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Il fait quasiment nuit ; invite-t-il les biches à sortir de la forêt pour le rejoindre ? |
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Il a dévalé la pente dans un fracas de branches cassées, puis s'est arrêté trop près pour le cadrer ! |
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Nous l'avons aperçu plusieurs fois. Il se tenait toujours très droit ! |
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Emergence |
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Un chanteur solitaire perché parmi les faînes |
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