vendredi 4 novembre 2022

Villar d'Arène à l'occasion de la fête du pain bouilli

 Octobre 2022

Court séjour à Villar d'Arène pour la fête du pain bouilli. Je ne publie pas de photos sur ce sujet pour deux raisons : 1- on trouve de très bonnes informations sur internet, 2- je ne veux pas publier de photos sur lesquelles figurent des personnes...

Vous trouverez de très bonnes informations ici :

Bertrand Bodin : le pain bouilli de Villar d'Arène

Parc national des Ecrins : le pain bouilli de Villar d'Arène

Dailymotion : le pain bouilli à Villar d'Arène 

Je me contenterai donc de quelques photos de paysage mêlant du beau temps et un temps exécrable ! Sur le rognon rocheux séparant la vallée de l'Alpe de Villar d'Arène en direction du col d'Arsine et la haute vallée de la Romanche, le vent nous a envoyés au tapis !!!

Notons que le village est toujours aussi attachant et ses habitants gentils et accueillants.













Col d'Hurtière et col de la Grande vache

 Octobre 2022

Injustement, nous faisons peu de balades en Chartreuse. Voici cette erreur réparée pour une fois ! Jolie balade avec de très beaux panoramas, qui nous a également permis d'observer (de loin) une troupe de mouflons.







Petit détour pour voir à quoi ressemble le goulet d'Hurtière





jeudi 20 octobre 2022

Images du brame

 Octobre 2022

Voici encore quelques images du brame du cerf dans le Vercors.

Difficile d'en parler car on a envie de montrer les quelques photos que l'on a pu capturer, mais elles ne disent rien des heures passées dans le froid et l'humidité du petit matin, de l'attente où tous les sens sont en alerte, du nombre incalculable de fois où la chute d'une faîne ou d'une simple feuille vous fait espérer l'apparition d'une biche ou d'un cerf. Cette année, vu la température, les affuts ont été moins frisquets, mais chaque année, les stations inconfortables à tenir sont de plus en plus pénibles pour les vieilles articulations...

Le brame, c'est aussi, et toujours de façon inattendue, des moments de grâce. Comme par exemple lorsqu'une chevrette et son petit faon sont venus à nous, et sont passés dans notre dos à nous frôler. Dans ces cas, on se fige, il ne faut même pas cligner des yeux. Une tentative de photo déclencherait la panique. Combien de temps cela a-t-il duré ? Une poignée de secondes, mais le souvenir a peu de chances de s'estomper.

Pendant tout le temps où l'on ne voit pas l'animal espéré, l'esprit divague. On s'imagine être un de ses arbres gigantesques. Combien d'oiseaux se sont perchés sur ses branches ? Combien de faons a-t-il vu naître ? De quels drames a-t-il été le témoin ? Comment a-t-il supporté la terrible sécheresse ? Et ces champignons qui apparaissent sur son tronc, ressent-il le danger ou une douleur lorsque leur mycélium s'infiltre dans son corps ?

Nous ne saurons jamais...

Voila, nous sommes installés. Vous avez du mal à nous voir ? C'est un peu notre intention !

A notre gauche, un hêtre dont les branches touchent le sol.

Nous sommes passés devant ces champignons à quelques jours d'intervalle.

 

 

Lors de l'attente, il faut avouer que le temps est long. On joue avec l'appareil photo, mais le point de vue est très limité, et la focale le plus souvent complètement inadaptée, alors on fait avec !




Il y a aussi tout ce qui se passe et qui n'est pas le brame : un couple de bouvreuils pivoine (je n'en avais pas vu depuis longtemps), un écureuil, un rouge-gorge qui se demande ce que l'on fait ici...



Ah, tout de même, quelques photos de cerfs et de biches !





Nous avons assisté à une saillie. Les biches sont (elles aussi...) harcelées par les mâles. Parfois, la biche est prête comme sur la photo qui suit, mais c'est le cerf qui ne l'est pas. Lorsqu'il le sera, la saillie sera masquée en partie par les branches.

J'aime bien l'humour d'un garde qui nous disait ceci : pour vous donner une idée de ce que représente la pression de la photographie animalière lors du brame, imaginez simplement que vous ayez très envie de faire un bébé, et que dans votre chambre, il y a des photographes partout, derrière les rideaux, dans l'armoire, etc, et qu'ils vous disent : faites comme si on n'était pas là, on fera le moins de bruit possible. Ça ne vous couperait pas un peu l'envie ???

Certes, les cerfs et biches semblent peu préoccupés par les questions de pudeur, mais le dérangement est forcément là, même si on fait notre possible pour le minimiser.


Ce petit cerf s'était fait quelque peu démolir le portrait par le plus gros.

Nous l'appelions la biche-épagneul. Ses oreilles pendantes lui donnaient un air tristounet.

En octobre, il y a encore des faons qui tètent.

Ce magnifique 14 cors est venu brouter plus d'une heure juste devant nous. Malheureusement, le soleil était couché depuis longtemps, mais ce sont les animaux qui choisissent leurs heures de repas.