Equipement photo

FUJI

  • Boitier Fuji X-E1 
  • Fuji X 18-55 F2.8-4 R (stabilisé)
  • Fuji XF 35 mm F1.4 R
  • Fuji XF 60 mm F2.4 macro
    Après une première expérience en hybride avec un Panasonic G1, je l'ai revendu et remplacé par un Fuji X-E1.
    J'ai pu essayer longuement l'appareil chez le dernier photographe de Saint-Etienne (Patrick Forest, 27 rue de la République, 42000 Saint-Etienne Phox Saint Etienne). A Grenoble, je n'avais pas pu en voir un en fonctionnement. Le patron du magasin, super sympa, m'a éclairci les quelques fonctionnalités que je n'avais pas découvertes par moi-même. J'ai donc acheté l'appareil chez ce monsieur

    Depuis mon achat, j'ai installé les diverses mises à jour proposées par Fuji. Il est important de savoir que Fuji ne laisse pas tomber les acheteurs et les fait profiter d'améliorations au fur et à mesure de la vie du produit. Avec ces mises à jour, mon X-E1 a gagné entre autres choses un autofocus plus rapide, le focus peaking, la simulation au viseur des corrections d'exposition et du rendu d'image, ainsi que quantité d'améliorations ergonomiques.

    L'appareil est compact, léger et n'effraie pas les sujets contrairement à un gros réflex.
    L'ergonomie est très bonne, le viseur est très bon pour un viseur électronique, et, le plus important pour moi, il est grand, et je peux l'observer en entier avec mes lunettes. Comme je l'avais dit à propos de mon précédent appareil, je préfère un grand viseur électronique que je peux voir en entier à un petit viseur optique manquant de dégagement.
    Le Q-menu est très bien conçu.
    L'appareil n'est pas aussi fulgurant que le Nikon D300 en mise au point, mais c'est loin d'être ridicule.
    Par contre, au niveau du rendu, de la justesse des couleurs et de la résolution, c'est absolument superbe. Les modes N/B permettent de faire des portraits splendides. Les modes de simulation de films sont également très intéressants, et maintenant, en fonction de mes sujets, je sais d'avance quel rendu je vais préférer. Dans le doute, on peut utiliser le bracketing sur le rendu d'image : une seule image RAW est prise, et le boitier la développe sur trois rendus JPEG que l'on peut sélectionner à sa guise parmi la palette disponible.

    Un petit mot sur les optiques dont je dispose :
    •  Le 18-55 2.8-4 stabilisé. Il est très bon dès la pleine ouverture, très homogène. Enormément moins lourd que mon 17-55 Nikon. La stabilisation est efficace, la mise au point totalement silencieuse ainsi que la commande du diaphragme.
    • Le 35 mm 1.4.  Je l'ai acheté par la suite pour avoir quelque chose de très lumineux et de discret. Je l'utilise beaucoup pour photographier mes petits enfants et pour faire de la photo dans les cafés-concerts où la lumière manque. L'autofocus est très rapide, mais il émet (ainsi que le diaphragme) quelques zonzonnements. Rien de perturbant, mais ce n'est pas le silence absolu. Par contre, au niveau du contraste, du piqué, c'est extraordinaire. On peut sans hésitation l'utiliser à l'ouverture max. Il faut juste veiller à faire la mise au point au bon endroit car la profondeur de champ est alors très réduite. Quelques photographes spécialisés dans la photographie de murs de briques disent que dans les coins, à pleine ouverture, ça se dégrade. C'est sans doute vrai, mais sur les sujets habituels (scènes de rue, de vie, portraits...) vous ne le verrez pas. Cet objectif est livré avec deux caches, le premier qui se monte directement sur l'objectif, et le second qui se clipse sur le pare-soleil. Ce deuxième cache se perd très facilement. Jusqu'à présent je l'ai toujours retrouvé, mais ma chance se terminera fatalement un jour...
    • Le 60 mm macro est comme tous les objectifs macro, excellent. Sa mise en œuvre l'est un peu moins... La mise au point est lente. La mise au point manuelle, par bague électrique n'est pas très agréable : on manque de feeling sur l'évolution de la mise au point. On sent très bien qu'on n'est pas en prise directe sur la bague de distance. Relativisons tout de même : en macro, une photo ne se fait pas en 1/10ème de seconde. On prend son temps.

    Sony RX10 IV

    Avec mon matériel Fuji, je n'avais plus de téléobjectif permettant de faire de la photo animalière. Puis est venu le 100-400 Fuji, bel objet lourd et traité tous-temps. Cet objectif ne fait pas l'unanimité sur ses qualités optiques, il est lourd, et son autofocus est mal adapté à mon vieux boitier X-E1. Il aurait fallu que je passe au X-T2, ce qui faisait un gros investissement.
    Après beaucoup d'hésitations, j'ai acheté un bridge à capteur 1 pouce Sony RX10 III. J'ai gardé ce boitier un an et demi, et je l'ai revendu pour acheter son successeur, le Sony  RX10 IV, pour le changement radical au niveau de la mise au point sur les sujets mobiles.
    C'est un gros boitier de 1kg environ qui ressemble furieusement à un réflex.

    Son intérêt réside avant tout dans son objectif équivalent 24-600 f2.4-4. Alors, autant le dire tout de suite, cet objectif est vraiment bon à toutes les focales, y compris la plus longue. A 600 mm f4, c'est superbe, et si on peut se permettre de fermer à 5.6, alors la qualité d'image est très bonne (mais il faut garder à l'esprit qu'on n'est pas au niveau des longues focales fixes à grande ouverture). On arrive quand même à voir des détails dans l'oeil d'un cerf à 300 mètres, ce qui n'est pas si mal. La stabilisation est très efficace. Seul le zooming électrique n'est pas aussi agréable qu'un zooming manuel, mais il est tout de même tout à fait acceptable.
    Un point me gêne toujours en photo animalière, c'est la mise en veille automatique de l'appareil dont l'objectif se rétracte. On le réveille en effleurant le déclencheur, mais ça prend du temps, ça zonzonne un peu, mais heureusement, on retrouve la focale choisie précédemment. N'empêche que lorsqu'une bête passe rapidement, particulièrement un oiseau, on a loupe une photo.

    La sensibilité du capteur est une bonne surprise. Je fais des photos à 3200, voire 6400 ISO. Agrandies au pixel, elles ont du bruit, mais vues à leur taille normale (plein écran), c'est tout à fait convaincant.
    En sensibilité automatique, l'appareil tend à monter inutilement dans les ISO pour conserver une vitesse d'obturation très rapide en longue focale, or c'est inutile car l'objectif est très bien stabilisé.
    Selon les cas, on peut avoir intérêt soit à fixer soi-même la sensibilité, soit à passer en mode priorité vitesse.

    L'appareil est très silencieux. Il ne perturbe pas les animaux lorsque l'on est à l'affut, même si l'animal est proche, et ce, même si le zoom zonzonne car il est électrique.

    La vidéo est d'excellente qualité (va jusqu'au 4K), et on peut prendre des photos tout en filmant, ce que je me suis mis à utiliser car c'est très intéressant.

    L'autofocus est bien amélioré par rapport au RX10 III. Sur les sujets statiques, il n'y a pas de révolution. Pour les sujets mobiles, par contre, c'est le jour et la nuit. A condition d'avoir compris le système, non seulement la mise au point est rapide, mais l'appareil peut coller efficacement à un sujet qui se balade et le suit dans l'image. De plus, la limitation de plage de mise au point évite le pompage inutile si on fait principalement des sujets éloignés. Le RX10 III ne pouvait pas suivre un oiseau en vol. Le IV le peut.

    Le système de menus est l'autre amélioration par rapport au III. Il est plus logique. J'ai pu le configurer de façon à ce que le menu à accès rapide soit identique à celui de mon boitier Fuji.
    Seul l'autofocus est difficile à paramétrer. C'est plutôt qu'il faut comprendre la logique de fonctionnement, or il n'y a pas de notice digne de ce nom... Mais je constate que c'est un reproche général à tous les systèmes autofocus perfectionnés, quelle que soit la marque du boitier.

    Pour résumer :
    +++
    Appareil très polyvalent.
    Excellent objectif très bien stabilisé.
    Mise au point très rapide, et suivi dynamique efficace.
    Bonne maitrise du bruit numérique.
    Appareil très silencieux.
    ---
    Appareil cher
    Consommation importante de batterie, obligeant à en avoir une de rechange.
    Mise en veille automatique au bout de quelques minutes sans activité, et lenteur au réveil.
    Paramétrisation de l'autofocus difficile à maîtriser.

    Ça, c'est le pied !

    Après en avoir lu une critique très positive dans The luminous landscape, j'ai acheté un monopied Manfrotto à dépliage automatique. Rien à dévisser pour l'allonger ou le rétracter, mais simplement une manette (dotée d'une sécurité) à presser. Pour l'allonger, il n'est même pas nécessaire de presser la manette. Autre avantage : même en position de prise de vue, on peut sans se baisser augmenter la hauteur en coinçant le bas du pied avec la petite pédale escamotable, et en tirant dessus.
    Petite astuce supplémentaire : les deux pas de vis habituels sont concentriques, le plus grand étant rétractable. Plus besoin de chercher la bague d'adaptation. Le pied accepte donc indifféremment les deux pas. Il suffit de visser, un point c'est tout.

    Je l'ai associé à une petite tête pivotante qui permet très rapidement de passer d'une vue horizontale à une vue verticale.
    Ce monopied est plus lourd que pas mal d'autres, mais comme il est infiniment plus pratique, je l'emporte presque toujours avec moi, alors que j'hésitais à prendre le précédent.
    Notons également que ce mono-pied, solidement arrimé au poignet pas sa dragonne constitue, si besoin était, une arme redoutable...